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Veni, Vidi, "Scribi"
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13 juillet 2007

Barcelona 2007

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C'est après trop de réflexions sur les formes urbaines, radioconcentrique ou en rang, après trop de nuits blanches, après un choc examinatoire paralysant, qu'il nous a fallu courir. Courir vite, plus vite que le temps. Echapper au lendemain, maintenant bien trop prévisible. On ferme les yeux, on se réveille dans une rue de Barcelone le sourire scotché, les yeux tremblants. La vie est ainsi. Elle sourit à ceux qui la cherche en duel. On l'a cherchée chaque jour et ce matin à Barcelone, elle s'est inclinée sur un combat aux allures vaines, mais justes. Elles nous ouvrent alors ses portes, celle du train barcelonais Renfe de 10h13, bondé de corps suants. L'enfer? Non. Juste la transition vers un bonheur chaud et sablé.
Les souvenirs fusent pour moi, ses yeux à elle découvrent. Les rues se suivent, mais ne se ressemblent plus. Pavé après pavé, nous dévorons Barcelone et ses folies. Les femmes n'ont rien de particulier, les hommes, eux, sont beaux. Comme la vue du sommet du Parc Guell, comme ses yeux sur la plage, comme le Barri Gothic, comme tant de choses dans cet étrange espace.
Mon travail de démystification est achevé après quelques jours sur place. J'ai changé de vie et c'est si fort que j'ai l'impression que la ville a elle aussi a changé. Pourtant rien n'a bougé. Juste mon regard sur le monde... Le métro n'est pas aussi sombre que la première fois, le soleil est moins brûlant, la marche moins pénible et les gens plus accueillants.
A recherche du plat et du bar le plus coté, nous fouillons les rues et les guides et tombons sur de très bons endroits, tels que Taller de Tapas, Rita Blue, Mayana, etc. Sept jours, sept excellents restaurants, sept plats fusions. Le plaisir se trouve dans l'assiette... ou pourquoi pas au Kiut? Boîte lesbienne où le souci du détail est roi. Un électro selectionné et discret. Il n'y a décidément que les filles qui font tâches. Les barcelonaises ne sont définitivement pas très sexys, ni très jolies d'ailleurs, à quelques rares exceptions près. L'Aire, autre boîte de filles, quand à elle, accueille la pègre de la gente. On se sent vite de trop avec notre coca à la main et surtout larguées par la musique... très... comment dire... kermess salsa dégueu?

Voilà, c'est déjà fini. Sept jours viennent de s'aglutiner derrière nous. On ne peut que sourire et se rappeler comment c'était bien. Comme Montréal, comme Québec, comme New-York, comme Paris et comme toutes les destinations à venir. On a ramené nos corps sur le bitume suisse, où s'écrasent de froides gouttes de pluie. Je sens à nouveau le temps qui me frôle, l'espace qui s'écrase sous mes pieds. Genève, mon amour. Barcelone avait comme figé le temps et seul la brise filait entre nos doigts. Barcelone, cette carte postale apaisante, qui fera toujours sourire vos souvenirs.
Mais je retourne chez cette belle dame, qui m'a accueillie à 20 ans et chez qui, au final, je me sens chez moi. Genève...

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Commentaires
P
Tu es horriblement laide.
W
On s'en bat les cooooooouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuilles!!!!
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