Zazie
Bonjour,
Nous sommes vendredi et que l'on se le dise bien, il est de ces concerts qui vous laisse bien différent d'hier. Droguée de la nuit dernière, LE Concert de ma vie. Des yeux vitreux, non pas de larmes, mais d'étincelles, Zazie à 1,5m. La vraie, l'unique!
Une sorte de rencontre du troisième type entre la Reine et ses sujets. La gorge nouée sur la chanson "on éteint", tellement belle en live! Un "totem" et un "toc toc toc" tellement sexuel... Un "Jet Lag" sur les guitares lourdes, un medley s'écrasant sur la fameuse phrase "quit à faire de la peine à Jean-Marie." Tellement subtile! 2h de trance... pour finir sur un "Ca" tellement convaincant qu'on a envie de crier "nous non plus on oubliera pas...".
J'étais également très troublée par l'intro de la chanson "Na" qui donnait quelque chose comme ça: Qui habite Genève? Qui habite la France voisine? Qui habite Lausanne? Qui habite ... ... ... BULLE???
Autant vous dire que j'ai bondi, le coeur tout fier... mais à vrai dire, je me suis vite interrogée: pourquoi Bulle? cette petite ville minuscule! Les francomanias? ...hum. Eh bien non, j'ai trouvé la réponse dans l'une de ses interviews. En voici la parenthèse:
Vous étiez cet été au Paléo de Nyon. Vous revenez à Genève quelques semaines plus tard. Vous commencez à bien connaître la Suisse.
Je la connais depuis longtemps. L'un des meilleurs amis de ma mère était le musicien fribourgeois Michel Corboz. Enfant, j'ai souvent passé des vacances en Gruyère. Les montagnes, les vaches j'adore. Tout cela apparaissait très exotique pour la Parisienne que j'étais. Cela dit, j'ai adoré la scène du Paléo. A Nyon, j'ai pu me fondre dans la foule sans être agressée et découvrir des groupes que je ne connaissais pas. Se produire dans un festival, c'est apprendre la souplesse, faire de la scène avec des moyens réduits, et rôder un spectacle. Zazie