Jus d'orange

Je dirais presque que c'est la ruine ce blog! Jamais le temps, pas 5 minutes pour 2 phrases. Je publie des posts que je fais discrètement disparaître au lendemain. On le comprend ou pas. On traque mes posts ou on passe complétement à côté.

En fait, si je n'interviens pas souvent avec mon clavier... c'est parce que la volonté y est, mais pas le besoin. Or, le second prime bien souvent sur l'ensemble des esprits les plus volontaristes. Et comme dirait Zazie "C'est l'enfer qui me pousse à jeter l'encre sur le papier...". C'est pourquoi, quand tout va bien, il n'y a rien à dire, rien à écrire, rien à dénoncer, il n'y a pas de quoi émoustiller les quelques lecteurs trop fidèles.
Toutefois, le besoin d'écrire sur rien ou en réponse à des pulsions, exorcise le malentendu, révèle l'ordre des idées et laisse certains projets se profiler sur les pages griffonées. Ce soir, c'est le cas. J'écris pour ne rien vous annoncer de précis. Juste un soir où je nage dans un truc fruité. Un soir où, assise sur le toit d'une voiture, je vous crie des mots dans un dictaphone, des mots que j'aime, sans raison. Une fausse révolution. Pour emmerder les uns, rassurer les autres sur le cours habituel des choses. Je crois que si je vous énerve déjà à ce moment du post. Vous aurez beau cesser de lire, j'ai gagné! Vous avez tapé mon URL et avez entrepris la lecture de cette brique de mots, qui vous laisse un peu bête. La démarche est faite. Vous vous intéressez à ma vie et à son néant, que j'aime aussi écrire. Allez... continuez. Je vais secouez la bouteille pour faire monter la pulpe.

Demain, dernier jour de novembre... un mois long, autant académiquement que temporellement. Dans un peu de deux mois, les exas: six à l'ordre du jour. Que du bonheur! et hâte d'y être! Tout faire péter pour pouvoir se la péter dans quelques années... Et pouvoir dire à tous ceux qui croyaient faire bien, que bien a peu de résonnance dans un monde comme le mien. Je ne suis pas là pour réussir, mais pour placer la barrière très haut et pour écarter les âmes perdues qui s'aggripent désespérément années après année aux mailles du filet. :-)

Je vous sens tendu-e-s, cher-ère-s lect-rices/eurs. Je vous l'accorde, c'est énervant. Mais passons... Pleins de projets pour l'année à venir! J'aimerais déjà changer la bannière du blog! Et par la même changer celle de l'assoc'. Ca prend du temps, mais j'en ai la volonté (reste à voir le degré du besoin...). J'aimerais également créer une nouvelle rubrique "Géographie" sur ce blog... histoire de vous partager ma violente passion. En dehors de ces changements majeurs, vous retrouverai probablement bientôt, à nouveau une rubrique art dans "albums photos", ainsi que les photos de vacances déspespérement absentes pour les pays suivants: New-York, Paris, Barcelone et l'Oberland bernois. Si je ne les rajoute pas d'ici l'été 2008, il faudra encore probablement rajouter Strasbourg, la plaine de l'Atlas (en solo... ahhh le rêve), pourquoi pas le Tibet ou un autre relief escarpé (toujours en solo...) ou le Japon ou l'Irelande avec ma mie. En gros, on n'en sait rien, mais c'est en réflexion. Tout ça pour vous annoncer que le blog changera sûrement un peu de gueule.

A part ça, j'ai décidé d'aller à l'école à vélo... histoire de faire coucou au tram en le dépassant.  Je sais, c'est une décision tardive et un peu folle... mais même s'il fait froid, la neige et le gel se font attendre. J'en profite donc dévancer un peu la saison. Sand m'a collé de petits autocollants brillant sur le casque... ça m'empêchera pas de me laisser faire prendre la roue dans une voie de tram! C'est un peu ma hantise je dois dire. J'admire les gens qui roulent à toute bombe sur Bel Air... avec ses pavés et ses mille et une voies de trams.

En ce moment, ma grande préoccupation demeure les cadeau de Noël. Difficile de dénicher LE cadeau pour chaque membre de la famille... le plus dure c'est encore Angie (ma soeur) je crois. Je pourrais peut-être lui offrir un nouveau copain, elle adore ça.

Bon, et puis, dans tout ça, moi aussi je rêve de m'acheter de petites merveilles. Après mon fidèle ordinateur de cours qui me suit partout depuis 3 mois, j'aimerais bien un réflex numérique histoire de pauffiner ma collection. J'aimerais aussi un mixer pour me shaker des fruits et des cocktails protéinés et une nouvelle bombone à gaz!!! puisque je n'ai pas recharger la mienne depuis belle lurette et que la cuisine avec deux plaques, ben c'est pas assez! Je voudrais aussi que quelqu'un me recouse mon sac en cuire à 300 dollars que j'ai acheté à NYC, parce que la sangle est un peu décousue et que j'aimerais bien l'amortir ce sac...
Bref, si quelqu'un se sent l'âme d'une mère Thérèsa et qu'il est en mesure de réaliser l'un de ces souhaits, merci de me mailer.

Ah oui, il faut encore que je vous parle de Think Out, notre chère et tendre association. La soirée organisée à la Datcha aura fait ses preuves avec un monde estudiantin hétéro et homo, tous ensemble pour la bonne cause! Autant vous dire, une belle salade de fruits. De plus, forte de 65 membres et de plusieurs projets aboutis, l'assoc' gonfle gentiment mais sûrement. Ca fait plaisir... l'ambiance bat son plein, même si actuellement je déserte les bancs de ma fonction inondée par les articles de séminaire à rédiger et à présenter.

Samedi, c'est soirée 360... mais on ne m'y trouvera pas, puisque le travail m'appelle et que je rendrai une petite visite à ma famille dans ma blanche Gruyère. Famille que je n'ai point retrouvée depuis plus d'un mois... de quoi faire pâlir ma mère. Ca fait bizarre de laisser cette 360 aux autres... car au fond, c'est un peu ça. C'est presque un déchirement aux vues du rituel que c'est devenu. Et puis, c'est pour la bonne cause que j'abandonne ma fonction de clubber (même si c'est Luluxpo qui mixe et que c'est un affront de les râter aux platines!), puisqu'il s'agit de rédiger mon article d'iconographie sur la peintre Lavinia Fontana. Je pourrais bien vous en parler des heures de cette petite! Rien à voir avec la géo me direz-vous! Eh bien si! l'iconographie entre dans la géographie sous la forme de corpus d'imaginaires géographiques. Tant pis si vous avez pas suivi... :-)

Bon, dans un dernier lieu, je vous parlerai de jus d'orange. Je détèste le jus d'orange... mais en ce moment, ma vie c'est ça: du jus d'orange. Mais pas du Minute Maid... plutôt du Danao... c'est moins acide. Et puis la pulpe éparse toute autour de moi, c'est un peu vous, la foule grouillante, frigorifiée, un peu ailleurs. Je suis au chaud dans une bouteille en verre. Je pue l'orange, et c'est fruité ce qui coule sous ma peau, ralliant le coeur à mes membres. Je vous offrirais bien une goutte vitaminée, mais cela reste un nectar trop intime à mon humeur pour vous le faire partager. Je crois finalement, que l'idéal ce soir, pour moi, c'est dêtre sur une voiture, dans une bouteille de jus d'orange avec un dictaphone waterproof en train de vous brailler des conneries... J'adore.