2008... ou comment un non-pokémon évolue

Alors ces fêtes... furent-elles belles? Oppulentes de mille et une saveurs grasses et colorées? Enneigées pour les plus chanceux?
Pour ma part, je fus, pour la premère fois en deux ans, de retour sur mes terres natales pour une durée d'une semaine!!! Si ça c'est pas de l'effort, je ne sais pas ce que c'est. Je fus malheureusement bien déçue de ne pas finir immergée par une averse de flocons pâteux. L'air trop froid aura gelé mes derniers espoirs de voir naître la neige dans le le gris du ciel. Noël fut calme, plein de surprises. Cette année, j'ai boudé le foie gras et j'ai explicitement imposé mon boudage à tout le monde. Pas question d'en manger, ni même d'en acheter. Du côté du Valais, idem. Je me suis assurée, en tout bon tyran, qu'aucune contribution à la maltraitance de pauvres bêtes ne se retrouverait dans l'assiette de ma belle-famille. Et c'est aussi valable pour vous... réfléchissez-y! Le foie gras, c'est bourré de cholestérol et c'est de la bouffe issue d'actes inhumains. Voilà, j'ai suffisamment crié à l'injustice et à la révolte pour 2007.

En ce qui concerne le Nouvel-An... comme dirait l'Oncle Ben's, c'est toujours un succès! Rien ne vaut une bonne bouffe à domicile avec des potes et une poignée de medleys armés de nos micros Singstar jusqu'au bout de la nuit!

2008 est enfin là et je suis heureuse de voir que mes pensées sont deux mille huités. :-) Eh oui, nous ne sommes que le 4 janvier et sand et moi avons déjà commandé un nouveau lit (un peu moin grand qu'avant certe, mais plus confortable et plus beau) avec un matelas hi-tech pour notre petit dos fatigué. Nous avons également mis sur pied notre plan de voyage estivale 2008 (destination que je garderai secrète jusqu'à réservation...histoire de pas passer pour une mytho que je ne suis pas). Notre Limace domestique, Martine, a donné naissance en ce début d'année à tout mignon limaçon de quelques millimètres, que nous avons joyeusemnt prénommé Barnabé! C'est dire que les changements sont nombreux et bien visibles. A mon avis, cette année constitue un grand crue dans ma vie de jeune adulte. Je crois qu'elle me pousse d'ailleurs à me définir d'abord en tant que GEOGRAPHE éphèbe avant toute chose. C'est l'année de ma première recherche de terrain, de mon second voyage en freestyle et de mon premier stage professionnel.

Eh oui, personne n'y croyait, ni moi, ni mon entourage, ni même Dieu. Mais le processus a commencé... et il est bien engagé, croyez-moi. Actuellement, vous vous demandez probablement de quoi je parle. Lol. Si vous saviez...
Pour faire (pseudo-)bref, je me suis inscrite il y a deux ans dans la faculté des sciences sociales à Genève en géographie avec l'espoir que mon choix serait le bon. J'avas toujours aimé la géographie... au collège, la géologie, blablabla, etc. mais je ne l'ai jamais envisagé comme un métier ou du moins, l'idée me quittait rapidement en pensant aux montagnes de mathématiques qui hantent cette science et qui m'en ferment les portes. Jusqu'au jour où... la brochure des programmes de cours de l'université de Genève m'a été remise entre le mains. Soudainement, les maths n'ont plus semblé qu'une petite crotte à écraser...
Aujourd'hui, nooooooooon, je ne regrette rien et je crois que je suis tombée dedans à 20 ans en pensant que je ne finirais JAMAIS comme ces grands dredeux de 3ème, qui rôdent dans les couloirs en ptites sandales avec leur pull tricoté mains ou acheté au Pérou lors d'un voyage improvisé. Ces grands qui sont tout le temps ensemble et qui parlent de faire le tour du monde à pied, sans argent et sans se laver (j'exagère...). Ces grands qui sont adeptes de masques africains et qui ne vivent plus qu'en pensant à comment économiser une somme suffisante pour se payer les cours de pilotage sur petits avions. Ils étaient loin de moi ces gens... mais aujourd'hui, ils se rapprochent dangereusement. Enfin, pour être honnête, c'est moi qui m'en rapproche dangereusement.

Je suis arrivée en pumas  et je traine aujourd'hui en vieilles converses. Je rêve de m'acheter un équipement de montagne de compet' et de pouvoir enfin apprendre la grimpe. Je suis aujourd'hui une adepte de la topographie suisse, ses montagnes... oui, surtout ses montagnes, que j'admire, que je répertorie précieusement dans ma tête. Aujourd'hui, ce qui m'importe, c'est de protéger cette chose qui m'ait si chère et que tout le mond oublie: le paysage; urbain ou naturel... peu m'importe. Tout est beau, l'autoroute comme la petite colline.
Aujour'hui je suis adepte de cartographie ancienne. Des cartes que je trouve magnifiques... alors que tout le monde trouve ça moche et inintéressant. :-(. Oui, je crois vraiment que le processus a commencé. Je ne porte pas encore des pantalons en toile, ni des colliers ramenés du Burundi, mais je mange déjà bio et je rêve de montagne... C'est mauvais signe pour les uns, bon signe pour moi et mes collègues...

Oui, oui, 2008 s'annonce chaleureux, rempli de mouvements. J'ai la chance d'avoir quelqu'un dans ma vie qui me soutient énormément et qui approuve mes choix, même s'ils snt parfois à mille lieux des siens. Ainsi, les changements ne font étrangement pas peur comme je le pensais. Ils font frissonner, mais je ne sais plus très bien pourquoi aujourd'hui. Peut-être parce qu'au fond, c'est bel et bien ce que je cherche, le Grand Frisson... 

Comments

[Moi]

Je reconnais la patte. Qu'est-ce que tu deviens...? J'ai toujours 2046 à te rendre...

[bonne année]

2008 : année de la truite
" Caca de fête, caca qui fouette ! "

...tellement vrai que j'en ai encore les yeux qui piquent...

[Giselda]

Je suis indignée du fait que les photos d'une soirée plus récente soient publiées sur votre site avant celles de la soirée "monsieur, madame" de la datcha.

Bien à vous.

Giselda